Par Marc DECOUDUN
De la page blanche au livre, il y a l’inspiration, le travail, le talent. Dans son nouveau livre, “La cime ne me contredit pas. Essai de liberté esthétique”, Arta Seiti transforme cette tension en une expérience poétique singulière et féconde, connectée à la vie, au monde, à l’univers.
“Je viens de l’abîme.” L’anaphore vient scander ce manifeste poétique. La création se vit dès le rectangle blanc de la feuille. L’espace devient un volume, une, deux pièces vides. “Je viens de l’abîme. Le creux m’appelle” nous dit-elle. S’il peut y avoir du plein, c’est d’abord parce qu’il y a du vide. Créer n’est pas emplir, remplir ces pièces, ces espaces pleins de vide, mais c’est parce qu’il y a ce creux en chaque artiste que les artistes créent. “Sens-tu la lumière de mon gouffre, de ma soif de créer ? (Lire la suite)
