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La Cime ne me contredit pas, passage

J’essaye d’associer des formes disparates, hétérogènes ; tout mue et s’anime par un air enfantant les notes d’une musique inédite. Abracadabrante fantaisie, cet aperçu hybride d’associations de contenances, de personnes métamorphosées, fleurs géantes, animaux monstrueux et vols d’oiseaux démesurés. Tout se métamorphose. Tout est métamorphose. En arrière-plan, une succession de rêves, images, visions ; les barres d’un lit où je posais mon cou, ces trames du foyer. Une locomotive. Du courage surhumain. De l’absurde qui surgit. Cette épreuve et les voies que j’explore m’ouvrent la porte de l’abîme jusqu’ à l’irruption des formes, de détails, de mystères blancs, d’objets oniriques ; une lumière intense se détache des cieux et, se réfugie derrière des écumes blanches, pour réapparaître comme un réverbère qui annoncerait le soleil. Quelques formes sont parfois visionnaires, mythiques et encore résonnantes en moi. Une horloge créatrice. Dans le cœur de l’espace, s’abritent de nombreux spectres, une pleine lune, un sommet de montagne, une terrasse, une parcelle aride de terre, un vert vif muni de l’herbe humide. Les avenues innocentes laissent entrevoir une fraicheur picturale nue, tapissée d’orchidées, de tissus émotifs, d’une chair qui frissonne, pure et fraîche. Je communique avec les espaces infranchissables. Je lis l’inexplicable, l’insoluble. Une parade d’un monde illogique, une cité où s’entasse cet ensemble dans l’attente d’un évènement inconnu dont je me sens prisonnière : abîmes, formes, couleurs, sensations, égarements. Une montée dans les possibles inspirés d’où jaillissent tous mes alliés fidèles.

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