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Ombres apeurées

Giacometti

Sur un tapis de mousse humide
La lumière de décembre effleure
Mes doigts tremblants couverts d’un vernis rouge,
Les ombres apeurées
De ce rayon hanoukien
Recroquevillées dans leurs épaules maigres
Contemplent néanmoins
La lumière de mon corps
Souverain.

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