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Les Cavales, 2 de Hervé Micolet

Les Cavales, 2 de Hervé Micolet viennent de nous emporter comme un vent embrasé. C’est un mouvement d’effervescence vif, impétueux, tendre, amoureux porté par une couronne de mélancolie en mutation.
Ce cycle poétique sonne comme un hymne homérique, une épopée, une musique ancienne descendant des aèdes où nous entendons encore la phorminx et la cithare. Hervé Micolet nous conduit, grâce à son chant, à une flânerie lyrique hölderlienne où la vie devient poésie et vice-versa.
Sa langue de sentiment nous exalte par l’invention d’une forme de langage, vagues d’une vie, mémoires de Muses. Quelle fête !
Et d’ajouter, selon notre lecture,  que le tome 2 annonce une fête-force : une force au sens nietzschéen se présentant comme une substitution, une modification qui remplace la mélancolie et engendre un idéal multiplié par une jubilation créatrice, par la poésie.

Hervé Micolet, Les Cavales, 2, éditions « La rumeur libre », 2025, 240 pages.

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