
Parmi le paysage de garrigue
Et les roches bleues de Pagnol
À travers l’émoi du thym odorant
Du chant des cigales
Du corps vert des vallons
Garlaban jette à la nature ingénue
L’excès d’une tour embaumée d’amour
De sacrifice et de grâce
Garlaban semble sourire à sa fête
Sous les pins d’Alep
Entouré de bourgeons rouges d’églantiers
Garlaban court sous les chênes pubescents
Garlaban forme des vœux tendres
Garlaban promène son œil jusqu’à
la Méditerranée
Vole et vient
Garlaban étend sous mes pieds une terre
Caressée de fenouil et de menthe
Garlaban met sur ma tête
Un ciel d’astres
Garlaban verse à mes yeux
Un vent doux et fidèle
Garlaban !
Nous adonnons-nous
À un élan lavé de la rosée de ce matin ?
