
Entretien publié dans LETTRES CAPITALES
Née à Tirana, issue d’un milieu lettré, universitaire spécialiste des Balkans, Arta Seiti possède également un master en littérature française. Auteure de nombreux articles, également poétesse, l’enseignante-chercheuse explore depuis plusieurs années une route singulière, suivant sa propre inspiration, loin des sentiers battus. Nous la retrouvons ainsi avec un nouveau recueil, publié non plus, comme les précédents, chez Fauves, mais aux éditions du Petit Véhicule. Volume au titre évocateur, Ô rendez-moi la mémoire des ombres, l’autre bout du bleu explore ainsi les méandres de la mémoire, mêlant références érudites et souvenirs d’enfance, vers amoureux.
Vous êtes d’origine albanaise, et vous écrivez en français. Vous est-il difficile de composer ainsi dans votre langue d’adoption ? Vous arrive t-il d’écrire dans votre langue maternelle ?