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Un an de mon dernier recueil de poèmes, dire « Théâtre de l’agapè » jusqu’au bout du bleu

Je-tu

Je désire

Vigueur et conscience

Dans un élan

Clarté

Je-tu

Le temps s’invente

Le temps présent

Où tu n’es pas la chose

Tu ne chuchotes Je-Cela

Mais le désir de connaissance

Un vécu présent

Cette trame de Tu

Je prends en main ce moment

Tu prends en main ce jour

Et le Je devient responsable

Le Tu libre

De désir

Donne conscience au Je

La volonté seule, elle n’existe pas

La volonté est résistance

Le désir de ce désir du sujet

Le sujet est UN 
Je n’impose pas une pensée à l’autre

Je le comprends qu’il en serait autrement que moi

J’ai une pensée ferme

Et cela ne me divise pas de Tu 

Notre relation est une manière d’être

Est l’absolu d’une histoire

Enigme non insoluble

Enseignement du passé où le regret n’a pas de place

Je-tu

Nous sommes des créateurs

Inventons des joies actives

Un train qui part

Je-tu

Nous ne pâlissons pas

Je crois au nirvana naissant

Je le connais par tes gestes différents des miens

Tiens, je te donne mes mains

Tu n’es pas obligé de les donner en retour

Tes yeux rieurs et cela me suffit

Dans l’éclat-existence

Nous sommes deux consciences autonomes

Je-tu

Nous sommes notre langage et les liens concepteurs

Nous sommes parfois de petits têtus

Et il n’y a rien à faire

La symphonie

Nous la jouerons ensemble

Nous sommes cette symphonie que tu as forgée

Au cours de ma vie de la tienne

Je-tu

Notre corps sommes-nous

Entre désir et conscience

Je ne me trompe pas

Nous ne pâlissons pas

J’agis

Je est une action

Tu agis

Je-tu

C’est notre délivrance

Nous ne pâlissons pas.

Ô rendez-moi la mémoire des ombres, l’autre bout du bleu, éd. du Petit Véhicule, 2024.

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