
Ce jeu de cache-cache me semble consister dans une sollicitation du fantastique. À faire apparaître l’insolite de l’habituel. Nous restons cachés volontairement et involontairement dans ce tableau. Plus étranges et plus inexplicables que ne le seraient des êtres entièrement étrangers.
Nos yeux ne voient pas ce glissement doux au revers du réel. Ni l’univers des substitutions d’âmes et de formes.
Est-ce un pathétique effort de têtes de s’intercepter elles-mêmes dans la connaissance de l’être ? Nous poursuivons ce jeu subtil où le fini et l’infini s’assiègent ensemble.
Le coloris même de ce tableau évoque notre ressemblance.