J’ai percé l’abat-jour bleu des restrictions des
couleurs, j’ai débouché dans le blanc ; camarades
aviateurs, voguez à ma suite dans l’abîme, car j’ai
érigé les sémaphores du suprématisme. J’ai vaincu
la doublure bleue du ciel, je l’ai arrachée, j’ai placé
la couleur à l’intérieur de la poche ainsi formée et
j’ai fait un nœud. Voguez ! Devant nous s’étend
l’abîme blanc et libre.
– Kasimir Malévitch, Le Suprématisme.
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