Aller au contenu principal

UNHEIMLICH et les trois femmes

Screenshot 2016-03-16 at 17.12.13
Photo : Marubi

Une « insurgée albanaise », « une citadine » des années  vingt, et une « femme orthodoxe », me font miroiter l’univers de mes origines.

Un retour au semblable que je heurte au Salon du livre Balkanique, à travers un chant, un poème albanais de Agolli… un air commun chargé d’émotion et de sacré.

Une forme « d’inquiétante étrangeté », – Unheimlich – le célèbre concept freudien.

Un souffle romantique qui me rend nostalgique. J’entends les chants, contemple les danses de la Thrace, en grec, en bulgare, en albanais …

Screenshot 2016-03-16 at 17.10.18
Photo: Marubi

Les cartes postales à la main, j’oublie que les écrivains roumains sont l’invité d’honneur du Salon du livre.

Un univers qui sort de l’ombre, presque magique, provoque une inquiétante étrangeté. Tout me semble confidentiel, secret et,  pense à l’origine de cette angoisse.

Je  quitte l’ombre de la salle, goûte du vin rouge albanais, des gâteaux salés roumains. Le chant  de l’amoureux  qui parle au pommier, pour déclarer la flamme à sa bien-aimée, retentit encore.

Je porte avec moi toute la péninsule.

Je réfléchis au sentiment qu’émane en moi l’inquiétante étrangeté …

Peut-être la ressemblance !

http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-l%E2%80%99inquietante-etrangete-14-freud-l%E2%80%99inquietant-famil

Laisser un commentaire

Retour au semblable

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Follow L'inquiétante étrangeté on WordPress.com

En savoir plus sur L'inquiétante étrangeté

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture